Mirabel, le 26 avril 2024 – Jean-Denis Garon, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Industries, Rhéal Éloi Fortin, député de Rivière-du-Nord, ainsi que Xavier Barsalou-Duval, porte-parole du Bloc Québécois en matière de Transports, dénoncent les délais interminables dans l’attribution de montants pour le transport scolaire via le Fonds fédéral pour le transport en commun à zéro émission. Les députés bloquistes interpellent le ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Sean Fraser, afin qu’il régularise rapidement la situation.
« En 2021, Ottawa annonçait le Fonds pour le transport en commun à zéro émission et dès lors, les entreprises ont présenté des demandes, débutant ainsi le complexe processus d’application. Résultat : plus de deux ans plus tard, malgré l’important intérêt de plusieurs transporteurs scolaires de faire le virage vers l’électrification, les projets pour financer l’achat d’autobus scolaires électriques tardent à être approuvés et aucun échéancier n’est donné, alors que les fonds diminuent. J’en appelle au ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités pour assurer davantage de prévisibilité et de transparence face aux engagements pris par son gouvernement. Il faut débloquer ces fonds attendus par les entreprises québécoises pour réussir leur virage vert », avise Jean-Denis Garon.
« Nous sommes fiers que le plus important manufacturier d’autobus scolaires électriques soit installé ici, à Saint-Jérôme. Les dirigeants de Lion Électrique ont cru au virage vert et s’y sont investis à 100%. Lion, qui peut compter sur de nombreux fournisseurs locaux, possède maintenant une usine de batteries à Mirabel et une usine de fabrication aux États-Unis, en plus de ses installations jérômiennes. Or, les médias ne cessent de nous rapporter que si tout va bien aux USA et que les relations avec Québec semblent également bien arrimées, le gouvernement fédéral tergiverse et met à risque des entreprises qui ont cru à un déploiement efficace de ce programme. Ça ne peut continuer ainsi et ce gouvernement doit démontrer un peu plus de sérieux dans la gestion de ses programmes », insiste Rhéal Éloi Fortin.
« Pendant que les libéraux multiplient les ingérences dans les champs de compétence du Québec et qu’ils gavent les pétrolières à coups de milliards, ils ne s’occupent même pas de leurs propres programmes et laissent les entreprises d’ici qui veulent participer à la transition écologique, sur le banc. Clairement, le gouvernement libéral a perdu le cap et doit revoir ses priorités », signale Xavier Barsalou-Duval.
Géré par Infrastructure Canada, le Fonds pour le transport en commun à zéro émission, de 2,75 milliards de dollars, prévoit aider les exploitants d’autobus de transport en commun et scolaires à électrifier leurs parcs, tout en permettant au gouvernement de respecter son engagement de contribuer à l’achat de 5 000 autobus à zéro émission au cours des cinq prochaines années.
« Comment le fédéral peut-il se dire plus vert que vert et en même temps bloquer des montants à même d’accélérer la transition écologique? Dans le monde entrepreneurial, des coûts sont reliés à autant d’inefficacité et d’imprévisibilité et parfois, ça force malheureusement à des coupures d’emplois. Pour nos entreprises, pour la planète, pour nos emplois : Ottawa doit débloquer les montants dès maintenant », conclut le porte-parole en matière d’Industries.
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Source :
Julien Coulombe-Bonnafous
Attaché de presse
Bloc Québécois
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